3 février 2019

ICO, Initial Coin Offering

Qu’est-ce qu’une ICO ?

L’ICO est une opération de financement par émission de coins, ou tokens (jetons) et non d’actions comme pour IPO (initial public offering).

Le fonctionnement de l’ICO ressemble à celui d’une introduction en bourse : la startup, aidée par des conseillers spécialisés, rédige un document, appelé « white paper » qui décrit l’opération. Ce document est ensuite transmis à une société spécialisée dans la blockchain, Blockchain Partner par exemple.

Ce partenaire s’occupe de l’opération financière : commercialisation, sécurisation, création d’une interface pour recueillir les souscriptions, création des jetons en fonction des demandes.

En raison de la nature même de la technologie (blockchain), la cotation et l’échange des jetons s’effectue de façon décentralisée, de gré à gré.

Définition d’un jeton

Dans un premier temps, les tokens sont émis par la startup à l’origine de l’ICO, et peuvent être souscrits lors de l’ICO en contrepartie de cryptomonnaie (fréquemment de l’ether ou du bitcoin).

L’ICO ressemble, dans ce cas, au crowdfunding par lequel les investisseurs sont rémunérés à hauteur de leur participation (exemple : un producteur de musique qui se lance peut promettre à ses souscripteurs un dvd par token, à livrer dès la commercialisation)

Ces jetons :

  • pourront être vendus et achetés sur des plateformes d’échange, à un taux dépendant de l’offre et de la demande.
  • sont destinés à être utilisés dans le projet financé par l’ICO. Leur cours est donc supposé dépendre du service fourni in fine par la startup à l’origine de l’opération.

Quels sont les risques pour l’investisseur ?

La grande majorité des rares ICO sont réalisées sur le fondement d’une promesse de produit ou de service futur, la startup n’étant contrainte par aucune disposition légale. L’opération n’est assortie d’aucune caution.